Oublier... [PV Arkanne]

La pleine lune... C'était une nuit horrible autant qu'agréable. C'était étrange. Une partie de moi la détestait alors qu'une autre, plus forte que la première, plus grande aussi l'adorait, l'attendait avec impatience. J'aurais aimé que les deux parties se mettent d'accord mais, apparament, c'était trop demandé. Ce soir... cette nuit encore, je n'avais pu maîtriser le démon qui j'abritais... je me demande même si c'était vraiment ce que je voulais, la contrôler... Je n'étais pas en mesure de réfléchir, de penser à quoi que ce soit. Dans mon esprit, tout était noir, tout était sombre. Aussi sombre qu'une nuit sans lune, aussi noir que les ténèbres qui m'habitaient en ce moment même.

Je m'étais énervée cette nuit encore contre mon déjeuner. Une jeune femme, dont la goût du sang de fut pas assez sucré à mon goût. Plusieurs morceaux avaient encore volé ici et là, je ne m'étais pas maîtrisée... grossière erreur. Après cela, je suis redevenue moi même... enfin, mon esprit est redevenu lui même, normal et lucide. Mais, pendant plusieurs heures, je me suis prommenée sous forme de louve... si on peut appeler ça une promenade. J'ai d'abord longuement marché, sans but précis, essayant, en vain, de réveiller les sentiments qui auraient du apparaître, mais rien. J'étais juste apaisée, calme et seraine. POurtant, je voulais ressentir de la peur, du regret... Je n'étais peut être pas quelqu'un de bien... Ce fut cette phrase qui me tourmenta la plus. Là, j'avais peur, pas de ce que j'avais fait, pas même de la louve, mais de moi! Moi, l'humaine, incapable de ressentir les bons sentiments, incapable de savoir si elle est quelqu'un de bien, incapable de se maîtriser, incapable de ne pas ressentir un immense plaisir en tuant... Je me mis à courir, vite, très vite... trop vite. Plusieurs fois, mes épaules heurtaient les arbres. Les plus fragiles s'éffondraient au sol dans un bruit sourd alors que les plus résistants ne fesaient que me blesser d'avantage. Je ne savais pas où je courais, j'ignorais où je me dirigeais, mais j'y allais, où que ce soit. Je refusais de m'arrêter tant que mes pensées ne seraient pas claires et que mon coeur ne se serait pas calmer, que les larmes qui dégoulinaient de mes yeux ne s'arrêteraient pas.

J'ignore le temps que dura cette course folle à travers la forêt, mais, lorsque je m'arrêtai enfin, j'alletais, ma chaire était à vif et le sang collait à ma fourrure. L'odeur me brûlait les narines mais je n'y prettais pas attention, trop focalisée sur l'endoit où je venais d'arriver. Des ruines. Toujours sous forme de louve, je m'avençais pour "visiter". Lorsque j'eux fini de faire le tour du propriétaire, un picotement me traversa l'échine. La lune commençait à dispraître. La transformation allait commencer. La douleur fut moins pénible que lorsque je m'étais transformée en louve et encore moins pénible que la première fois, ce qui était rassurant. Pourtant, une fois redevenue moi même, je me couchais au sol, sur les flancs, en position foetal. J'alletais et j'avais l'impression que mon coeur allait exploser. Puis, je finis par me calmer. Une légère brise soufflait et je sentis le vent effleurer ma peau. Alors, je me relevais et revenais sur mes pas. C'est alors que je le vis, assis contre un mur. J'ignore si j'eux envie de grogner, de lui parler ou de m'enfuir. Tout était beaucoup trop confu dans ma tête. J'optais cependant pour le deuxième solution, intrigué parce personnage qui était dans la même tenue que moi... à oui, j'avais oublié ce détail... j'étais nue. Pourtant, je refusais de ne pas aller lui parler, alors, sans que je leurs en donne l'ordre, mes jambes se mirent à avancer toutes seules dans sa direction. Ârrivée à sa hauteur je lui dis:

"Bonsoir. Qu'est ce qu'un jeune homme fait ici à cette heure aussi tardive?"

J'essayais de me montrer assurée, mais, avouons le, j'étais tout de même assée gênée...