En territoire ennemi. [PV Lukaaa <3][déconseillé au -14 ans][FINI]

°Hum...
°Peut être pas...

°Il se réveille et se prend à m'embrasse. On se regarde longtemps. On ne dit rien. Ca fait bizarre. J'ai peur de ce qu'il peut me demander. Je le répette encore une fois, je me bat pour lui. Pour qu'il abandone ces idées stupides de suprémacie et autre truc. C'est l'un de ses seuls défauts, mais pas le moindre. Et je me bat pour l'éradiquer. Il me prend dans les bras, on s'embrasse encore. Et on bascule sur le lit.

°Cette fois c'est moi qui commence. Car si moi je suis en peignoird, lui est absolument tout nu. Je réveille ses organes de ma main et lui monde dessus. Il rigole, se prend au jeu et on redémarre. Déhanchement de mon côté puis on se retourne et il revient avec ses va et vient. Je l'embrasse, il fait de même. Mes mains descendent sur son cul. Putain de beau cul au passage. Hum... Ca dure moins longtemps. Beaucoup moins longtemps. Dix minutes. Tout au plus. On vient de se lever alors...

°On s'écarte et je retourne dans la salle de bain. Lavage du visage et un peu d'ailleurs et je revient. Sans peignoird cette fois. Il sourit. Moi aussi. Je sais pas ce qu'on va dire. Alors je me tait. J'espère qu'on va rester comme ça à rien dire. Non j'espère pas. Enfin je sais pas.

°Je rigole nerveusement en remmettant quelque vêtements prit dans le dressing. Je vais en parler. Ca me soulage. J'enfile un boxer noir sobre et met un sous-tif légèrement moins sobre de la même couleur sombre. Chaussettes longues noires aussi. J'aime cette couleur sombre. Je prend un jean bleu foncé assez souple pour se battre (de toute façon j'ai que ce genre de jean). Au dessus du sous-tif j'enfile rapidemetn un t-shirt manches longues gris. Par dessus un espèce de kimono gris plus foncé sans manches.

°Breeeeeeef! J'attends, je sais pas quoi dire. J'attend. Je souris. Skaene revient de la pièce à côté, se frotte sur moi et regardant Strify se barre. Il revient avec son pantalon et ses autres affaires. Je rigole clairement. Oui je trouve ça drôle. Weiss aussi est dans la pièce. Il va dire quelque chose en se rhabillant. Je souris. Je veux qu'il lance la discution.

Dès le réveil, je ne connais rien de plus heureux que d'être gâté par la femme qu'on aime. Certes, c'était plus court qu'hier, mais j'aime. Je l'aime. Ensuite, elle part à la salle de bain, et je reste à comater. Il est tôt, pour moi qui n'ai pas l'habitude d'émerger avant 13 heures ! Mais la voir sortir en tenue d'Eve m'a bien décidé à ouvrir les yeux, et à les garder ouverts. Elle choisit ses vêtements et j'allais remettre les miens, quand je m'aperçus qu'ils étaient restés dans la pièce à côté, ainsi que nos familiers. D'ailleurs quand on parle du loup... Skaene entre avec mon pantalon. Luka éclata de rire, et bientôt, je l'imitai.

Je pris mes fringues et remerciai son daemon, puis me levai. Le jean marron à la main, je serrai Luka brièvement contre moi et déposai un léger baiser sur ses lèvres avant de me rhabiller. Weiss arriva avec mon T-shirt et je n'eus plus qu'à parler, car le silence devenait pesant.

- On ne peut pas se taire à tout jamais hein ? Ni vivre d'amour et d'eau fraiche ?

1ère raison à ça : je préfère le whisky. 2nde : ça deviendrait chiant de baiser toute la journée ! si, si ! xD Redevenant sérieux, et baissant mon sourcil ricaneur, je soupirai :

- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

Je ne savais pas où tout cela allait nous mener, mais j'avais réfléchi cette nuit. Il fallait que je profite pendant qu'elle avant encore notre nuit en mémoire. Et j'avais un plan.

- Enfin, maintenant après, parce que là, je t'emmène voir Eric.

°Les paradoxes d'aujourd'hui
°Paradoxe?

°Vivre d'amour et d'eau fraîche? La réplique que ma grand-mère aurait sorti à mon père. Mais pas dans le même sens. Lui qui se laissait allé, elle lui aurait dit que c'était possible. Enfin bon... L'amour rend aveugle. Tant mieux. Et non on ne peut pas se taire. Ne rien dire toute une vie... Je ne parle pas beaucoup, en tout cas je ne suis pas une piplette, mais tout de même. Je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. J'en ai envie. Mais j'ai encore cette nuit dans ma tête. Alors je me tais et j'attends.

°Je ne pourrais pas tout accepter, même si je me souviens du bonheur que nous venons de passer. C'est une certitude. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il allait dire. Aller voir Eric. Mon coeur bat à cent à l'heure. Une chaleur indescriptible se répend dans tout mon être. Mon fils... Mon bébé... Je vais pouvoir le voir. Peut être plus tard arriverons nous à un compromis. Je veux vraiment éradiquer son côté noir. Comme un peu Luke Skywalker pour son père. Luke... Luka. C'est presque pareil. J'ai un grand sourire sur les lèvres. Je saute presque dans ses bras et lui murmure comme une gamine qui va voir sa copine et dont le père l'accompagne:

-Allons-y tout de suite!

Je sers son bras. J'ai l'air d'une petite fille surexcité. Mais ce que je viens de vivre m'apparait comme un rêve. Je n'avais jamais compris pourquoi papa m'avait gardé. Il était jeune, n'aimait pas sa femme, avait de l'avenir devant lui. Mais il s'était encombré d'un bébé. Maintenant je comprend. J'étais sa petite fille. J'étais son petit coeur. Quelque chose qui était de lui. Mais ma mère... Je savais mon père pas méchant, et d'ailleurs il m'a dit qu'elle ne m'aimait pas vraiment, que j'étais survenue trop tôt dans sa vie, mais j'aimerais savoir quel effet cela lui à fait de ne plus me trouver dans le berceau quand mon père à prit la poudre d'escampette. Si je sors d'ici, j'irais la voir... En attendant, j'ai un fils à voir...

Quand Luka me sauta au coup, et s'agrippa à mon bras comme une naufragée du Titanic à son bout de bois, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Ce n'était pas que je me moquais d'elle, pas du tout (en fait, il commençait carrément à me manquer, à moi aussi), mais elle était tellement mignonne à réagir ainsi !

- i'm not a girl... not yet a woman... chantonnai-je, de la malice dans les yeux. Mais je me dégageai doucement.

- Euhm, tu m'excuseras, mais avant, je dois VRAIMENT aller pisser. T'as monopolisé la salle de bain en premier, poupée. En plus, je suis pas coiffé.

C'est vrai quoi ! Imaginez qu'Ella ait demandé l'aide de quelqu'un et que tout ce petit monde se soit retrouvé chez moi... si on me voyait comme ça, la bosse au pantalon, et les cheveux en bataille, de quoi aurais-je l'air ? Je pouvais dire adieu à mon autorité. Enfin bref.

Je m'éclipsai donc quelques minutes, et, quand je revins, je lui pris le bras et nous téléportai à la maison.